Qu’est-ce que le CEDS ?

Le Centre d’Élevage du Domaine des Souches (CEDS) est situé au cœur de la forêt de Bourgogne, à Mézilles , dans l’Yonne (France).

 

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Derrière la clôture, le Centre d’Elevage du Domaine des Souches (CEDS) à Mézilles

Une affaire familiale

Le CEDS est dirigé de main de maître depuis presque 40 ans par un couple, Michel Carré et Monique Lagrange, épouse Carré, qui habitent sur place.

Monsieur Carré est un ancien ingénieur de recherche à l’INSERM (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale). Il est aussi Président du Centre d’Enfouissement de Déchets des Ronchères et Madame Carré est titulaire d’une maitrise en biophysiologie animale.

Au sein du Conseil d’Administration, il y a aussi les fils Carré : Julien et Sébastien.

C’est une des affaires familiales les plus lucratives de la région.

 

L’activité du CEDS

Il s’agit d’un élevage de chiens beagles, bergers allemands et labradors (retrievers) vendus comme matériel biologique à divers établissements pratiquant l’expérimentation animale.

La structure située en pleine campagne, entourée de forêts, loin des habitations, ne peut attirer l’attention.

L’élevage comprend un grand bâtiment vert à ventilation artificielle (il n’y a pas de fenêtres) dont le seul bruit qui sort est l’aboiement des chiens. Le bâtiment est divisé en plusieurs unités. Chacune accueillerait 20 femelles ainsi qu’une maternité dédiée.

D’après différentes constatations faites par des enquêteurs ces dernières années, les chiens seraient livrés à eux-mêmes. Et comme dans tout groupe composé de Canis Lupus Familiaris, des hiérarchies s’installent au rythme de bagarres parfois fatales à certains chiens laissés sans surveillance et donc sans secours.

Témoignage d’un ancien salarié : « Au matin, j’ai retrouvé plusieurs fois des têtes et quelques restes ».

Les chiens semblent également utilisés et l’élevage se livrerait à la pratique de l’exsanguination.

 

Les conditions de détention des chiens

Toujours d’après des témoignages crédibles, il ressort qu’aucune familiarisation n’est tolérée avec les chiens : « On nous interdisait de les caresser », déclarait Jean-Claude Witrant.

En cas de surnombre par rapport aux commandes des clients de l’élevage, les animaux seraient abattus. De plus, les vieux reproducteurs seraient aussi tués et incinérés sur place car il semble qu’aucun cadavre ne parte à l’équarrissage, comme l’exige la loi.

 

Sources :

One Voice
Fondation Brigitte Bardot